Tuesday, September 8, 2009

Ulysse; Ridan

WoW! Found another one! And listen it! “Ulysse” is the most gracious song I ever post! La plus jolie! And was composed and sung by a rapper. What a crazy country! Where even the rappers are sensitive! J'aime la France!

Ridan, whose real name is Nadir Kouidri (read Ridan backwards), mixes his influence of rap with what the french people call varieté, a kind of light pop. So the result is a calm and relaxing melody with politicized and “rough” lyrics.
To write “Ulysse” Ridan was inspired by a famous poem by Joachim du Bellay. The poem is here for those who have patience. ^^

Does the whistle was also inspired by the poem? If someone will read it or have already read it and could tell me, please, don't be shy!

The music video is so dreamlike and beautiful than the song. The only thing I can say is... Enjoy it! Appréciez!

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme ces sui-la qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village,
Fumer la cheminée et en quelle saison?
De nous méfier de nos pas, et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins, soi-disant pavés d'or.

Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
fumer la cheminée et en quelle saison,mais quand reverrai-je (x2)

Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?

Download



Mais quand reverrai-je, de mon petit village,fumer la cheminée et en quelle saison,mais quand reverrai-je (2x)

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,

Plus mon Loire Gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
fumer la cheminée et en quelle saison,mais quand reverrai-je (x2)

J'ai traversé les mers à la force de mes bras,
Seul contre les Dieux, perdu dans les marées
Retranché dans une cale, et mes vieux tympans percés,
Pour ne plus jamais entendre les sirènes et leurs voix.

Nos vies sont une guerre où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix,

No comments:

Post a Comment